Théatre National > Foyer
Un plateau propice à l’écoute complice, la poésie partagée, la pudeur dénudée et le frémissement de la révolte. Une nouvelle scène pour savourer des chansons intimes ou critiques, acerbes ou légères, satyriques ou voluptueuses, inquiètes ou enjouées.
Joyeux goret gourmand, Daniel Hélin épanche avec générosité sa poésie logorrhéique, ses fables tragi-comiques et ses improvisations intempestives. Clown, conteur, slameur, acteur de lui-même, ses chansons sont sans concession à l’égard des misères du monde ou du moi mais habitées par une tendresse pour les humains que nous sommes dans l’hic et nunc de la grande dispersion dans le factice. Autodérision garantie et risque de dépucelage de quelques pièces d’un album prochain !
Libertin fidèle et anarchiste joyeux, amoureux de la poésie populaire et des jolis garçons, Nicolas Bacchus, avec sa gouaille provocatrice et ses chansons intelligentes, touchantes ou méchantes, passe à la moulinette la moralité publique, l’hypocrisie dominante et l’imbécillité ambiante. Insolent et vulnérable, humble et enragé, adepte du pamphlet comme de la contrepèterie, il sait encaisser les coups et les rendre. Marâtres et nababs, bégueules et bigots s’abstenir !
Avec Brahim Haiouani (contrebasse) et Sylvain Rabourdin(violon).
Fruit d’une rencontre sur des chemins de traverses, Ioanes Trio marie follement mais sans prétention une basse acoustique, ronde et dansante (Yann Engelbrecht), un accordéon turbulent, attendri ou énervé (Ritton Palanque), une guitare manouche, rythmique et mélodique, et un chant tendre et profond, rocailleux comme une douleur au fond de la gorge enrouée (Ioanes Vogele). Sans origine contrôlée, leurs chansons métèques mélangent la poésie maudite et la culture saltimbanque, la chanson engagée et le blues. Une danse. Un cri. Un verre. Une barricade. Musique !
Avec Yann Engelbrecht (basse), Ritton Palanque (accordéon) et Ioanes Vogele (guitare, chant).
L'univers sombre, parfois planant et résolument rock, de Mélanie Isaac accueille des textes allusifs qui jouent avec les sens, les sons et les équivoques. Ingénue ou mélancolique, désabusée ou revancharde, coquine ou spirituelle, Mélanie Isaac évoque des amours ambigües, déçues ou sans issue, complices ou compliquées, physiques ou fallacieuses, valétudinaires ou solitaires. Un piano décadent, des guitares saillantes, une voix alanguie et de la poésie !
Avec Eric Bohnes (guitare), Yvan Padoureck (basse) et Florent LeDuc (batterie).