© Cédric Gerbehaye
Photographier la Belgique, c’est revenir chez soi. “Ici, les gens sont pris dans un moment de solitude, de distraction, de tendresse. On sent la fin des grands combats, l’épuisement parfois. Et, par cette fatigue même, une vulnérabilité. Ou, pour le dire autrement, une disponibilité qui questionne moins la fin d’un pays que la fin d’un métier, d’une époque. On dirait un autre âge. Age révolu, certes, mais aussi âge autre : à venir. Seuil critique. Point de bascule. Quelque chose d’ouvert et de lucide à la fois qui, au luxe des idéologies séparatistes, des plans de redressement miracle ou de la sinistrose ressassée, répond par un autre regard. Un appel ?” (Caroline Lamarche)