Depuis 2014, les sociétés occidentales s’interrogent sur les racines du djihadisme. Comment la gauche questionne-t-elle ces dimensions proprement religieuses ? Est-elle capable d’appréhender la puissance mobilisatrice de la transcendance spirituelle et d’analyser l’explosion du fondamentalisme ? Et si, face à un Occident extrêmement tendu sur les questions religieuses, certains musulmans d’Europe minimisaient la dimension strictement religieuse du djihadisme ? Est-ce pourquoi, quand des tueurs invoquent Allah pour semer la terreur à Bruxelles ou Paris, de nombreuses personnalités politiques ainsi que les représentants du culte musulman martèlent à l’unisson que ces attentats n'ont « rien à voir » avec l'islam ?
Autant de questions qui seront discutées par Alain Gresh, Jean Birnbaum et Ghaleb Bencheik.