Comment rendre réel le pouvoir des classes précarisées sans leur confisquer la parole ? À contre-pied des pratiques visant à faire participer, les méthodes américaines du community organizing prônent des modes d’organisation où l’action collective et le conflit permettent aux opprimés de construire leurs stratégies de lutte à partir de problèmes qui leur sont propres. Quels échos peuvent rencontrer en Europe ces stratégies et quels en seraient les écueils ?