Que les élus du peuple soient très majoritairement issus des classes supérieures n’est pas un constat récent. Ce qui semble s’accélérer aujourd’hui, c’est la constance avec laquelle les réformes politiques favorisent l’intérêt des plus fortunés au détriment d’une population qui se précarise. Comment ces privilèges apparaissent ils prioritaires ? Quels sont les mécanismes politiques, sociologiques et économiques qui justifient l’influence des riches dans les instances démocratiques ?