Il est commun d’entendre, comme l’affirmait l’ancien ministre de l’écologie français Nicolas Hulot, que “c’est l’ensemble de la société qui porte ses contradictions” face aux désastres environnementaux. Or, depuis quelques mois, de nombreux manifestants refusent d’endosser la responsabilité économique des gouvernements et des dirigeants d’entreprises polluantes. Se dirige-t-on vers un changement de stratégie et de tactique qui dépasse la “morale éco-citoyenne” et les petits gestes ?