La traduction d’œuvres d’autrices et auteurs racisés par des non-racisés est une question, parmi d’autres, qui interroge les rapports entre langues et pouvoir. Comment et dans quelles conditions la traduction d’œuvres littéraires permet-elle (ou empêche-t-elle) la construction d’une solidarité entre groupes s’exprimant en langues différentes ? Qui est responsable de traduire et que traduit-on afin de renforcer la cohésion sociale et la solidarité internationale ? Quelle possibilité de réparation des liens existe-t-il dans la démarche de traduction entre des langues de communautés ou de sociétés en conflit ?